vendredi 25 février 2011

Billet N°96 –Spécial rugby : un match du Super 15 à l’Eden Park d’Auckland…

 Samedi 19 février 2011 –


Par Marin, et son Papa

Bonjour, c est Marin !!!!!!

Alors je vais vous dire : moi, ce qui m’a vraiment étonné à Eden Park, c’est la propreté du stade et de ses environs, et aussi de voir mes idoles rugbystiques néo-zélandaises ( Dan Carter, Joe Rokocoko et Keven Mealamu ) jouer sous mes yeux ! C’est un très beau stade qui vient d’être refait, il est moderne, grand (mais quand même plus petit que le Stade de France). J’ai été surpris aussi de voir entre le match d’ouverture des moins de 20 ans et le match des pros des enfants de 8/10 ans jouer sur le terrain d’Eden Park pendant 30 minutes ! Et la dernière chose qui m’a impressionné, c’est la propreté et le calme dans le quel les gens (40 mille personnes) sont sortis du stade a la fin du match. Pas un papier par terre ! Cela confirme le dicton : « Le football est un sport de gentlemen joué par des voyous, le rugby est un sport de voyous joué par des gentlemen ! »

Marin



Lorsque nous sommes arrivés en Nouvelle-Zélande, fin novembre dernier, la saison de rugby - un sport qui est pris au sérieux ici ! - venait juste de se terminer. Mauvaise nouvelle pour nous ! Eh oui, c’était presque le début de l’été dans l’hémisphère sud…

En allant chercher des infos sur Internet, j’avais vu que les premiers matches de reprise de la nouvelle saison auraient lieu courant Février. J’avais alors fait la promesse à Marin que nous irions assister à un match à Eden Park, avant de quitter le pays où on ne plaisante pas avec le ballon ovale, surtout à quelques mois d’y recevoir la Coupe du Monde (du 9 Septembre au 23 Octobre prochains, finale le Dimanche 23/10 à Eden Park) !

Et chose promise, chose due, n’est-ce pas ?

Je retourne sur le net début Février, et m’aperçois que le premier match de la saison à Eden Park est un match du Super Rugby, qui opposera le Samedi 19 Février à 19H35 les Auckland Blues aux Christchurch Crusaders, les deux plus grands clubs de Nouvelle-Zélande ! Oui, à Eden Park !!! Ouahhh …! 23 All Blacks ou ex All Blacks sur le terrain ! Immanquable !

Choix et réservation des places sur TicketMaster, impression des billets à bord et, le jour venu, en route, direction Auckland !

Je suis tellement content d’emmener mon fiston à ce match…

Bon, commençons par quelques informations…

Eden Park, Super Rugby, All Blacks, Dan Carter, Keven Mealamu, Joe Rokocoko, what is it ?

George Eden, baron d’Auckland, membre de la Chambre des Lords et Premier Lord de l’Amirauté britannique, voit son nom donné à la nouvelle capitale de la Nouvelle-Zélande, en 1840. Un quartier de la ville, Mount Eden, porte aussi son nom. C’est là qu’a été construit Eden Park, le temple du rugby néo-zélandais, le plus grand stade de Nouvelle-Zélande. Il vient d’être optimisé, pour un coût de 240 millions de NZD (new-zealand dollar) pour pouvoir accueillir 60 000 spectateurs lors de la prochaine Coupe du Monde. Eden Park n’est pas un très très grand stade, c’est un très beau stade, et le tempe du rugby kiwi !

Et le Super Rugby ? Il s’agit d’une compétition rugbystique majeure dans l’hémisphère sud (avec le Tri-Nations), qui regroupe depuis cette année les 15 meilleurs clubs (on parle donc de Super 15) au sud de l’équateur, lesquels sont répartis dans 3 pays : l’Afrique du Sud, l’Australie, et la Nouvelle-Zélande, à raison de 5 clubs par pays (on parle par exemple de South African Conference, ou de New Zealand Conference)). La saison de Super Rugby dure 24 semaines. La fin de saison voit s’affronter sur 3 semaines 6 finalistes, les 3 meilleurs clubs de la saison dans chacun des 3 pays, ainsi que les 3 clubs ayant inscrit le plus grand nombre de points indépendamment de leur appartenance à une Conference. Capito ?

Bon, en Nouvelle-Zélande, les 5 clubs du Super 15 sont les Blues d’Auckland, les Chiefs d’Hamilton, les Crusaders de Christchurch, les Highlanders de Dunedin, et les Hurricanes de Wellington. En Australie, ceux sont les Brumbies, les Force, les Rebels, les Reds et les Waratahs. Enfin en Afrique du Sud, les Bulls, les Cheetahs, les Lions, les Sharks et les Stormers.

Les All Blacks, c’est bien sûr l’équipe nationale néo-zélandaise, vêtue d’un maillot noir, et connue dans le monde entier pour faire précéder ses matches internationaux d’une courte mais impressionnante danse guerrière maorie, le fameux haka. (Au fait, « Haka », c’est le nom de notre prochain chien, un border-collie, celui promis à Adélie…) Les « Blacks », dont l’équipe se partage entre joueurs blancs (descendants d’émigrés anglais, écossais ou irlandais majoritairement) et joueurs d’origine maorie, sont généralement redoutables sur le terrain, mais le XV de France est respecté ici en Nouvelle-Zélande, entre autres pour avoir barré aux kiwis récemment et par deux fois la route de la finale de la Coupe du Monde… En dehors de ces coups d’éclat, on se prend aussi de belles branlées contre les All Blacks…

Voyons, dans l’équipe des Crusaders, on trouve des stars comme Richie McCaw, le capitaine des All Blacks, 1,87 m pour 107 kg, 3ème ligne, et meilleur joueur du monde en 2006, 2009 et 2010. Et Daniel Carter, le célèbre demi d’ouverture, meilleur joueur du monde 2005. Chez les Blues, le captain, c’est Keven Mealamu, vieux guerrier maori (32 ans) talonneur des Blacks, et l’ailier droit, quant à lui, s’appelle Joe Rokocoko…

Et puis il y a tous les autres internationaux sur le terrain!

Le match a lieu à 19H35, mais le lever de rideau est fixé à 16H00. Avec Marin, nous prenons la route d’Auckland depuis Marsden Cove à 13H30. Adélie, je crois, se serait bien jointe à nous. Elle ne dédaignait pas, à La Rochelle, venir avec nous au stade Marcel Deflandre assister aux matches du Stade Rochelais… Mais cette fois, la réjouissance est pour Marin. Deux heures et 160 km plus tard, nous approchons d’Eden Park. Première surprise, contrairement au Stade de France par exemple, le stade est construit dans un quartier résidentiel d’Auckland, très calme, et assez huppé. Nous y accédons directement en voiture, sans aucune difficulté. De nombreux employés portant un dossard « Event Staff » sont déjà en place, 4 heures avant le coup d’envoi. Nous nous garons dans une petite rue paisible, à 100 mètres du stade. Pas un papier par terre, pas un résidu de chewing-gum sur les trottoirs, pas une canette de bière abandonnée dans un caniveau… Tout est propre, nickel, arboré, verdoyant. Pas un bistrot aux environs immédiats du stade.

Nous sommes vraiment en avance, alors nous franchissons la passerelle piétonne enjambant la ligne de chemin de fer qui relie Eden Park au centre d’Auckland, et nous allons prendre un verre au « Bouchon », un petit établissement sans prétention, marqué « french bar », à l’entrée duquel une plaque de rue bien de chez nous mentionne : « Avenue de Castres ». De vieilles photos noir et blanc bien françaises jaunissent lentement sur les murs. Le propriétaire est français, apparemment ancien rugbyman, mais le gérant indien du bistrot me dit qu’il est au pays en ce moment.

Allez, direction Eden Park. Fouille légère de nos petits sacs à dos, lecteur de code barre des billets pré-imprimés à bord, et en quelques secondes nous nous retrouvons dans l’enceinte de la pelouse la plus mythique du rugby à 15. Le stade est beau, refait à neuf, avec une tribune latérale superposée supplémentaire.

Après le match d’ouverture, et avant le match des pros, nous prenons les devants avec Marin, question dîner, et allons acheter des « kiwis lamb burgers » accompagnés de « hot fries », le tout arrosé de Coca Cola bien sûr !

Les gradins se remplissent progressivement, un orchestre joue des morceaux de rock classique au centre de la pelouse, les inévitables « pom pom girls » exécutent une chorégraphie énergique, la pression monte dans l’arène.

Presque une heure avant la rencontre, les deux équipes pénètrent sur le terrain, et s’entraînent chacune de son côté, sous nos yeux. Marin est ravi de voir Dan Carter enchaîner les tirs de pénalité au pied : ils ratent rarement leur cible ! Mealamu, lui, préfère les pompes, il connaît chaque brin d’herbe de la pelouse d’Eden Park par coeur!

19H30 : présentation des équipes sur les écrans géants. Le hasard nous a placé au milieu des supporters des Auckland Blues. Marin récupère un drapeau du club, allez, on va supporter les Blues! Stratégiquement parlant, cela s’impose…

19H32 : les gladiateurs entrent dans l’arène, la rumeur enfle, les Crusaders de Christchurch sont en rouge, les Blues d’Auckland en … blue évidemment!

19H35 : coup d’envoi, Carter à la manœuvre. C’est parti pour 80 minutes de rugby au plus haut niveau. L’homme du match sera Benson Stanley, le trois quart centre des Blues, un Black à surveiller de près prochainement !

Le score final : 24 à 22 pour les Blues !

Je passe mon bras autour des épaules de Marin et le regarde en souriant : mon fiston est radieux ; et moi, je suis simplement, mais tellement, heureux d’être là, avec lui, à assister à un grand match de rugby à l’Eden Park d’Auckland ! Personne ne nous volera ce joli souvenir commun.
Olivier
Samedi 19 Février, 14H00, départ de Marsden Cove Marina, direction Auckland! N'oublions pas les billets!

Arrivée à Auckland avec le Land Rover, on commence à connaître!
L'enceinte extérieure d'Eden Park, très classe, au beau milieu d'un quartier résidentiel.

Photo aérienne d'Eden Park, avant l'ajout de la tribune latérale gauche superposée.
Les abords d'Eden Park, 4 heures avant le match.
Marin à Eden Park, image dédiée à ses petits copains du Stade Rochelais...
Marin à Eden Park, image dédiée à ses petits copains du Stade Rochelais...

La tension monte, c'est le show des pom pom girls!

Premier match de la saison de Super 15, Blues versus Crusaders!

Présentation des équipes sur écrans géants. Keven Mealamu, capitaine maori des Blues et  talonneur des All Blacks!

 19H35, le jour décline, coup d'envoi sur la pelouse d'Eden Park...

Dan Carter, le N°10 des Crusaders, dans ses oeuvres...

Le même sur écran, au moment de son redoutable coup de pied...

Marin dans le trip...

Quand les Auckland Blues marquent un essai sur leur pelouse, les bouches à feu d'Eden Park s'embrasent...

Un ailier célèbre, celui des Blues,et des Blacks, Joe Rokocoko!

La fête est finie, retour dans la nuit vers Marsden Cove, Marin s'endormira sur la banquette arrière...


jeudi 3 février 2011

Billet N°95-A la découverte (n°5) de l’ile Sud de Nouvelle-Zélande.

 – Du 27 Décembre 2010 au 17 Janvier 2011 –


5ème partie – A Wanaka et Queenstown…

Par Barbara

Nous arrivons à Queenstown, « la capitale mondiale des sports extrêmes », le 12 Janvier. Cette petite ville bénéficie d’un environnement naturel spectaculaire. Le site est bordé de sommets acérés, et son lac permet toutes les activités nautiques. Aujourd’hui, Queenstown vit essentiellement de ses touristes venus des 4 coins du monde. C’est le Chamonix néo-zélandais.

Nous séjournerons deux nuits chez Sylvia et Roger, rencontrés lors d’une randonnée précédente et qui, à la manière chaleureuse et hospitalière propre aux kiwis, nous inviterons chez eux avec naturel.

Olivier a un méchant faible pour les beaux camions néo-zélandais… Il aimerait en avoir un comme celui-là. Avec un tracteur John Deere aussi je crois. Le réseau ferroviaire est assez faiblard compte tenu de la géographie du pays, les camions assurent donc la majorité des transports de marchandises au sein du pays.


Les deux Oliviers….beaux (et musclés) comme … un camion bien sur !


Se balader en camping-car en Nouvelle-Zélande est une activité favorite des touristes. Il existe tous types de véhicules pour cela, selon le budget et l’âge des occupants. Les loueurs sont nombreux, et les véhicules de la société Wickedcampers sont vite reconnaissables à cause des slogans inscrits sur leurs carrosseries, à l’humour so kiwi…



Queenstown, ville de l’extrême…on joue le jeu et on s’offre une sortie en Shotover jet !!! Ces puissants bateaux rouges nous ont décoiffé pendant 30 minutes dans le splendide canyon de Shotover River, à la vitesse de 85 Km/h. Quelle frousse, on frôle les falaises et le conducteur prend un malin plaisir à faire des têtes à queue avec son engin diabolique. Sensations fortes assurées !!! Même le Captain n’en menait pas large, mais il tenait à le faire !


Coup de chance, nous sommes juste tous les 4 avec le pilote dans ce Shotover jet, on peut hurler à volonté… (Deux moteurs Buick de 3,8 litres V6 turbochargés pour 520 CV, couplés à deux turbines Hamilton passant 760 litres d’eau par seconde, dixit Olivier…).


Les sensations de vitesse et de glisse sont impressionnantes. L’engin passe dans 10 cm d’eau…



Les bistrots sont nombreux dans la ville de Queenstown, et après une journée forte en émotions, on prend avec plaisir une bonne bière en terrasse.




Mon amie Emmanuelle aime les sensations fortes ! Son tempérament de fonceuse, de battante et de sportive nous conduit à découvrir une nouvelle activité made in Queenstown : descente de piste et de track (sentier) en VTT…

J’avoue que je devais me faire un peu violence pour suivre le mouvement…moyennement à l’aise sur ce biclou…




Pour rejoindre Glenorchy depuis Queenstown, on emprunte une route particulièrement belle qui longe le lac avec en arrière plan, le mont Aspiring.

Glenorchy est un minuscule village connu pour être la porte d’entrée vers les grandes randonnées du sud de la Nouvelle-Zélande.


De gauche à droite, nos amis Sylvia et Roger qui nous hébergent à Queenstown, Olivier et Emmanuelle venus de France nous retrouver, et Olivier (le Captain).


Paysage typique de l’Ile du Sud : des moutons et des sommets enneigés.



Le village de Cromwell situé au confluent de deux rivières aurifères, date de la deuxième moitié du XIX ème siècle, lorsqu’on trouva de l’or dans la Clutha River et la Kawarau River.

Le village d’origine a été englouti par la construction du barrage de Clyde. Le vieux Cromwell a été reconstruit à l’identique quelques 40 mètres au-dessus du site d’origine. Nous déambulerons entre les vieux bâtiments d’époque en pierre, en bois, ou en tôle.



« Shrek » est le mouton (de la race mérino) le plus célèbre de Nouvelle-Zélande. Il y en a pourtant quelques 42 millions… Après s’être échappé de son pourtant vaste enclos de l’Otago, en 1998, Shrek a choisi de vivre, en ermite, pendant 6 années dans la montagne, échappant ainsi à la tonte. Shrek a un jour choisi, un peu contraint, de revenir vers l’homme : le 15 Avril 2004, il fut capturé près des grottes où il se cachait. Et le 28 Avril, il fut tondu par le farmer NZ champion de la spécialité, à la télévision nationale. Shrek portait 27 kg de laine, contre 4,5 kg habituellement. Shrek rencontra même le Premier ministre de l’époque, Helen Clark !



Enseigne de bistrot, au bord de la route, dans l’Otago central.


Le tussock : une herbe indigène très résistante qui forme de belles touffes jaune orangé. Paysage typique au sud du lac Taupo.


Le lac Tekapo, situé au cœur du Mackenzie Country, entouré de montagnes enneigées et de plaines couvertes de tussock.

On ne résiste pas à l’envie de monter sur le toit du Land Rover (une habitude familiale)...



De retour du sud vers Christchurch par la route N°1, on s’arrête boire un café à l’ombre d’un Douglas DC 3 !

Billet N°94 A la découverte (n°4) de l’île Sud de Nouvelle-Zélande.

– Du 27 Décembre 2010 au 17 Janvier 2011 –

4ème partie – Vers les montagnes et les glaciers de la côte ouest…

Par Barbara

Le 7 Janvier, nous accueillons à l’aéroport de Christchurch, Emmanuelle et Olivier, nos amis venus de France nous retrouver pour 8 jours dans l’île Sud. Quelle joie pour nous de les revoir ! Si le voyage au long cours permet des rencontres souvent très agréables et exotiques, famille et amis me manqueront au cours de ces longs mois de vadrouille. Aussi la Nouvelle-Zélande, en plus d’être une escale vraiment séduisante pour la beauté du pays, l’accueil de ses habitants, et le retour sur la terre ferme, restera aussi pour moi celle des retrouvailles avec des êtres chers : mes parents venus passer 2 mois sur place, et nos amis France, Christophe, Emmanuelle et Olivier.


Sur la route transalpine qui permet de passer d'une côte à l'autre de l'île Sud en l’espace de 240 km, se trouve Kura Tawhiti, un extraordinaire site géologique. Il s’agit d’un univers de roches calcaires érodées aux formes étonnantes. Emmanuelle, notre amie sculpteur se régale du spectacle.


L’Arthur Pass National Park regorge de randonnées, ici nous sommes sur un pont suspendu qui mène à Devil’s Punch Bowl Waterfall, une belle chute d’eau de 131 mètres de haut. A cette altitude, la végétation est essentiellement composée de hêtres et de chênes australs.


En arrière plan, le Mont Cook, le plus haut sommet de Nouvelle Zélande qui culmine à 3 754 m. La première ascension du Mont Cook a été réalisée le 25 décembre 1894, par un groupe d’alpinistes néo-zélandais. Depuis, le Mont Cook est devenu un site d’entraînement important pour les alpinistes du monde entier, dont (Sir) Edmund Hillary, citoyen néo-zélandais, premier à conquérir l’Everest en 1953.


Le glacier Franz Joseph.

A part en Argentine, voici le seul autre endroit au monde où un glacier descend si bas en altitude jusqu’à une zone tempérée, au milieu d’une forêt de type subtropical humide. Le glacier descend à la vitesse moyenne de 70 cm par jour vers la mer, toute proche.

Cette rivière de glace restera pour moi un des souvenirs visuels les plus beaux de l’île Sud.


Randonnée sur Copland Track.

Cette randonnée traverse les Alpes néo-zélandaises via Copland Pass jusqu’au village de Mont Cook. La randonnée complète requiert une véritable expérience de la haute montagne. Nous ne ferons que la première étape jusqu’au refuge de Welcome Flat, soit deux jours aller-retour.

Au départ de la randonnée, nous aurons le plaisir de rencontrer Sylvia, charmante québécoise, qui marchera avec nous jusqu’au refuge. Elle y retrouvera son ami kiwi, Roger. Ce dernier était parti avec un guide, du village du Mont Cook, deux jours plus tôt, en sens inverse.


La première étape consiste en une magnifique marche, une montée progressive avec traversée de forêts de montagne, de ponts suspendus et de torrents à gué.


Après avoir traversé de nombreux ponts suspendus, où nous n’étions pas vraiment fiers…nous sommes arrivés après 7h00 de marche au refuge. Belle surprise, nous y avons trouvé des piscines naturelles d’eau chaude dans lesquelles nous avons fait les hippopotames, super délassant après cette randonnée !

Nous voilà tous les 4 le lendemain matin devant le refuge, après une bonne nuit réparatrice, prêts à attaquer la descente.
Nous mettrons un temps record de 5h00…en effet nous n’avions pas prévu suffisamment de vivres de course, et la perspective d’un copieux fish and ships à l’arrivée nous a donné des ailes…




La gardienne du refuge de Welcome Flat (refuge du DOC) nous avait fortement conseillé une nouvelle randonnée près de Wanaka pour admirer le Rob Roy Glacier.
Pour parvenir au point de départ, nous parcourons une ravissante piste.

Nous ne regretterons jamais le choix d’un Land Rover au lieu de celui d’un camping-car comme envisagé à notre arrivée en Nouvelle- Zélande.


La piste s’enfonce dans le fond d’une vallée. Les vaches, très nombreuses, n’hésitent pas à traverser la rivière malgré un fort courant.


Le départ de la ballade de Rob Roy Glacier commence par un pont suspendu.


Le glacier de Rob Roy.

La joie de vivre, l’enthousiasme et la cool attitude d’Emmanuelle et de son mari Olivier en toutes choses en font de délicieux compagnons de voyage...


Un parterre de fleurs de montagne, et au second plan le glacier Rob Roy.


Les rivières ont la couleur des glaciers, cristalline !