Arrivés à Saldanha directement depuis Knysna, nous savions y trouver un abri sûr pour quelques jours, chose qui n’est pas toujours facile en Afrique du Sud.
Un pays où la mer et le vent sont souvent durs, et qui n’offre que peu d’abris sûrs en toutes circonstances. Les marinas sont par ailleurs souvent pleines, ce qui est dû probablement au fait que les voiliers de voyage passaient préférentiellement par la Mer Rouge, avant le développement récent de la piraterie dans l’Océan Indien. Les infrastructures locales n’ont donc pas été vraiment pensées pour les voiliers de passage. Ceci dit, les sud-africains sont d’un tempérament accueillant, et ils font toujours leur possible pour que vous gardiez un bon souvenir de votre passage dans leur pays, qui n’a pas toujours eu bonne presse, tant s’en faut, ce qu’ils savent parfaitement.
Nous avons opté pour un coffre (le dernier disponible) devant le Saldanha Bay Yacht Club, un endroit simple mais accueillant. Un seul autre voilier de voyage, américain, était présent. Petite ville sans beaucoup de charme, mais port de pêche important (langoustes !) et grand havre minéralier.
Sur cette côte ouest d’Afrique du Sud, le temps est complètement différent. La présence du courant froid de Benguela change tous les paramètres. La température de l’eau de mer est de l’ordre de 14 à 15°C, le vent souffle majoritairement du secteur sud, ce qui est une bonne chose pour remonter vers la Namibie, mais la brume est très fréquente sur cette côte assez peu hospitalière, où les épaves sont nombreuses. Les eaux froides venues du grand sud, l’abondance du plancton, et le brassage des eaux du au courant favorise la vie marine sur plusieurs centaines de km de côtes vers le nord. C’est la première fois que je navigue ainsi au milieu des phoques, qui apparaissent régulièrement à proximité du bateau, même à plusieurs dizaines de milles au large. Mais, contrairement aux nombreux dauphins joueurs qui viennent souvent nager près des étraves (parfois par dizaines), les phoques restent toujours prudents à notre égard, méfiants. Ils ont du intégrer génétiquement les chasses du passé.
Les oiseaux de mer sont nombreux, les baleines aussi, la mer foisonne de vie ici.
Nous nous sommes promenés dans la région, plutôt aride à terre, qui annonce les étendues désertiques de la Namibie…
Photo 1 - Le terminal minéralier de Saldanha exporte des centaines de milliers de tonnes de minerai de fer chaque année...
Photo 2 - Une aciérie, approvisionnée par des trains de plusieurs kilomètres de long, qui viennent des mines du nord du pays...
Photo 3 - Les rouleaux de tôle d'acier partent surtout vers la Chine et l'Inde...
Photo 4 - Un township, dans Saint Helena Bay...
Photo 5 - Ce township a bénéficié de subventions, il est d'un niveau bien supérieur aux grands townships du Cap...
Photo 6 - Township de Vredenburg, à quelques km de Saldanha...
Photo 7 - Une image fréquente en Afrique du Sud, celle d'une voiture de sécurité privée en patrouille...
Photo 8 - La plage du village de Pater Noster est souvent prise dans la brume...
Photo 9 - La brume du courant de Benguela...
Photo 10 - Barbara et Adélie...
Photo 11 - Marin...
Photo 12 - Une brève éclaircie...
Photo 13 - Maison de plage...
Photo 14 - ... à Pater Noster...
Photo 15 - L'été sur la côte ouest d'Afrique du Sud...
Photo 16 - Retour de pêche...
Photo 17 - ... à Pater Noster...
Photo 18 - ... pêche à la langouste!
Photo 19 - Petites langoustes, pêchées trop tôt, nous a-t-il semblé...