Bali en images ! (3/3)
L’île de Bali, et sa voisine Lombok, ne manquent pas d’attraits pour les surfeurs du monde entier.
La géographie des lieux et les conditions météorologiques assurent en cette saison la permanence de spots de surf de bon niveau, et parfois même d’un niveau tel que les breaks sont réservés aux surfeurs les plus expérimentés. Les vagues lèvent et brisent sans fin sur les côtes sud de Bali. Il n’est pas rare qu’elles fassent 5 à 6 mètres de haut.
Certains spots de Bali sont parmi les plus connus au monde.
Ulu Watu et Padang Padang à l’ouest, Nusa Dua à l’est, ou encore Impossible Beach au sud.
Les enfants ont surfé un peu plus au nord, sur les plages de Tugu Beach, Echo Beach et Kuta, aux breaks plus abordables, avec Andy et Pierre.
Et nous avons bien sûr traîné nos tongues à la Surf Factory, et dans le joli magasin Rip Curl de Sunset Road.
Mais aujourd’hui nous avons décidé d’aller voir Ulu Watu et Padang-Padang, à l’extrémité sud-ouest de l’île de Bali.
Nous montons tous les quatre dans notre 4 x 4 Daihatsu, et en route pour la péninsule de Bukit. On y rencontre une faune particulière, celle des surfeurs de tous poils, et de toutes nationalités. Avec majoritairement des australiens, des brésiliens, et des français. Quelques indonésiens aussi. Et puis tous les autres.
Les surfeurs drivent avec eux leurs girl-friends, et les brésiliennes, à ce petit jeu, sont les plus voyantes. Les plus dénudées également (en général avec, pour le bas, juste une ficelle dans le cul), et les plus vulgaires aussi. Tout ce petit monde sent la crème solaire, les hamburgers et la bière. Il y a quelques beaux surfeurs bronzés et musclés, mais ceux-là ne sont pas majoritaires. Beaucoup sont blancs, limite rouges, tendance embonpoint. Trop fraîchement débarqués du zinc pour être séduisants, trop bien nourris aussi peut-être.
Bref, ce petit monde ne m’a pas vraiment fait rêver, côté terre en tous cas. Je ne l’ai pas trouvé très respectueux de la culture locale. Côté mer, en attendant la vague, assis sur la planche, c’est peut-être plus sympa.
Le moyen de transport le plus utilisé est le scooter, équipé ici de supports latéraux pour y loger la planche de surf. La nourriture n’est pas chère, un repas coûte 50 000 roupies (moins de 5 euros), et le coin est truffé de guest houses.
Certains passionnés viennent de l’autre bout du monde pour y séjourner un mois, toutes leurs vacances.
A Ulu Watu, le départ pour les breaks se fait à partir d’une grotte marine, accessible par une faille rocheuse. Sur le reef, le courant traversier est fort. Les surfeurs sont tout de suite dans l’ambiance !
Reportage en images.
Olivier