Par Olivier
Chantez « Happy birthday to you…! » et soufflez les bougies!!!
Décidément, en ce moment…
Il est aussi vivement recommandé de boire un petit coup - c’est agréable - (si vous manquez d’idée, je vous suggère un ti-punch, façon Jangada, par exemple…mais uniquement avec du rhum agricole des Antilles françaises, 50°, pas plus) en ayant une pensée pour notre voilier et son équipage !!!
Manuia !!! (À la vôtre en polynésien)
Le skipper, quant à lui, dit « popo » (bravo, en polynésien) à son petit équipage familial, qu’il a vu progresser sensiblement au fil du temps, parfois c’est vrai un peu dans l’inquiétude passagère ou même la douleur très provisoire, mais sans jamais lâcher l’écoute, au fil des centaines (milliers, plutôt) de milles parcourus cette année.
Des deux tours du Vieux Port de La Rochelle, le Mardi 4 Août 2009, au lagon de l’île de Bora Bora, aujourd’hui, Mercredi 4 Août 2010…
J’ai passé pour ce billet spécial anniversaire quelques heures à faire des calculs, et des statistiques. C’est instructif, on apprend toujours quelque chose !
Eh oui, il y a exactement un an, nous larguions les amarres de notre poste à quai, au fond du Bassin des Chalutiers, à La Rochelle.
Discrètement, comme nous l’avions souhaité, car … la route était encore longue, pour le moins, et, bien sûr, parsemée de quelques incertitudes, que le temps et la mer ont maintenant levées.
Je me rappelle des badauds qui, seuls, assistaient à notre appareillage (nous étions coincés au fond du bassin, et avons du porter des aussières à terre pour parvenir à faire pivoter de 90° notre large catamaran, afin de lui faire prendre la direction de la porte du bassin à flot !) : je m’étais amusé en pensant que ces vacanciers n’imaginaient pas une seconde qu’ils assistaient en direct à l’appareillage d’un voilier qui s’en allait pour tenter un tour du monde…
Ils devaient penser que nous allions tirer quelques bords dans les pertuis, pour rentrer le soir- même et aller siroter un petit coup de pineau des Charentes à l’ombre de quelques roses trémières…
Un an, 365 jours de voyage.
Le soleil se lève sur le lagon de Bora Bora, et je me lève avec lui. Je vis plus proche de la nature depuis que nous sommes partis.
J’appuie sur la touche « Display » du GPS de la table à cartes, pour y lire la distance parcourue depuis les tours rochelaises : 14 229 milles marins !
A raison de 1 852 mètres par mille nautique, cela correspond à 26 352 kilomètres parcourus à la surface des océans.
Et, à vol d’oiseau (pour les romantiques) et selon l’arc de grand cercle (ou orthodromie, pour les marins), notre voilier se trouve ce matin à quelques 15 783 kilomètres de La Rochelle.
Oui, nous sommes loin, mais pas encore à l’antiméridien de notre port de départ, qui est également, à quelques minutes de longitude près, celui de Greenwich (méridien origine). Notre longitude est aujourd’hui de 151° 45’ Ouest.
Il nous reste donc environ 28° 15’ (soit 1695 minutes) de longitude à parcourir dans l’ouest (soit environ 1598 milles marins, à la latitude moyenne de 20° Sud) pour parvenir à la longitude de 180° Ouest, qui deviendra aussitôt, et au même instant, la longitude de 180° Est.
Compte tenu de l’itinéraire que nous devrions suivre pour rejoindre la Nouvelle-Zélande fin Novembre/début Décembre prochains, nous devrions franchir le méridien 180° entre l’archipel des Tonga et celui des Fidji. On pourra dire alors que nous sommes parvenus aux antipodes de La Rochelle, et que nous avons accompli la moitié du tour du monde, mais en longitude seulement: à partir de ce moment-là, chaque minute de longitude franchie vers l’ouest nous rapprochera de notre port de départ, alors qu’aujourd’hui chaque mille marin parcouru vers l’ouest nous en éloigne encore…
Un peu plus tard, mais toujours avant la Nouvelle-Zélande, il nous arrivera un truc un peu particulier : nous franchirons la ligne internationale (conventionnelle) de changement de date. Ben oui, à force de faire voile (mais plus modestement, bien sûr !) comme Magellan (le premier à vérifier que la Terre était bien ronde, mais l’illustre explorateur lui-même ne termina pas son tour du monde, il fut tué à terre sur l’île de Mactan, aux Philippines, en 1521, lors d’une altercation avec les indigènes ; et c’est l’un de ses cinq capitaines de départ - sa flotte comportait cinq navires à l’origine -, Juan Sebastian Elcano, qui seul, rentra à Séville, avec un navire (le « Victoria ») à l’état d’épave, et seulement 18 survivants…) toujours plus vers l’ouest, on va finir par se retrouver à … l’est !!!
Depuis que nous sommes dans les îles de la Société, notre heure de fuseau horaire est décalée de – 10 par rapport à Greenwich, et le chronomètre de la table à cartes (je ne porte plus de montre depuis des mois…) est réglé lui à – 12 par rapport à la métropole. Vous imaginez bien que comme une journée n’excède pas 24 heures, on ne va peut-être pas essayer vainement, le moment venu, de faire – 13, mais plutôt + 11 !!!
Et le franchissement vers l’ouest, par notre voilier, de la ligne de changement de date va nous priver, d’un point de vue calendaire, d’une journée dans notre vie !!! On ne sait pas encore laquelle, on vous le dira plus tard !
J’espère que les moins matheux me suivent toujours ?
Bon, tout ça c’est pour la théorie et le symbole, car le fait de rentrer à notre port de départ par l’Afrique du Sud et le Cap de Bonne-Esperance, puis l’Atlantique sud (Sainte-Hélène, Ascension), et enfin les Iles du Cap Vert et les Açores, va nous faire boucler la boucle au sud de l’archipel cap-verdien (nous y recouperons en effet notre route aller vers les Rochers Saint-Paul et le Brésil, au départ de la Casamance), et, par la même occasion, nous faire repasser largement en longitudes ouest…
Bon, c’est encore loin tout ça, il y a des milles à parcourir d’ici là…
Je me suis plongé dans des calculs, et j’en ai déduit qu’en moyenne, il convenait de rajouter 3,25% à la distance orthodromique directe (la plus courte, celle par l’arc de grand cercle, comme on dit dans la marine) entre 2 points que nous souhaitions relier par la mer pour obtenir la distance réelle parcourue à la surface de l’océan par notre voilier, compte tenu des écarts de route.
J’ai ensuite calculé, en fonction de l’itinéraire projeté, la distance réelle à parcourir entre chaque escale prévue, puis la distance totale, par océan tout d’abord, puis globalement.
Voilà ce que donnent les chiffres…
En Atlantique, entre le 4 Août 2009 et le 28 Mars 2010 (nous avons franchi le Canal de Panama, long de 48 milles, les 29 et 30 Mars), nous avons parcouru 8710 milles marins.
L’Océan Pacifique va représenter quelque chose comme 11401 milles marins, entre la sortie du Canal de Panama et le détroit de Torrès, entre l’Australie et la Nouvelle-Guinée.
L’Océan Indien, quant à lui, totalise 8675 milles marins entre le détroit de Torrès et le cap des Aiguilles, l’extrémité sud de l’Afrique du Sud (près du cap de Bonne-Espérance, situé un peu dans le nord-ouest).
Et pour accomplir la dernière partie du tour du monde, la remontée de l’Atlantique, sud puis nord, entre le cap des Aiguilles et les deux tours du Vieux Port de La Rochelle, il faut avaler 6714 milles marins.
Notre circumnavigation, si nous en venons à bout, représente donc une distance totale de ….35 548 milles marins, soit 65 835 kilomètres !!!
Si le franchissement du méridien 180° se situe entre Tonga et Fidji, la moitié du tour du monde en distance se situera pour nous entre la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie, aux environs de l’île néo-zélandaise de Norfolk, où nous avons prévu de faire escale. Ce sera début Avril 2011, quelques jours après notre long séjour de 4 mois au « pays du long nuage blanc ». Nous allons, là-bas, chez les Kiwis, dans des latitudes plus élevées, délaisser les tropiques, le temps de laisser passer la saison des cyclones dans le Pacifique Sud.
La moitié de notre tour du monde, c’est encore dans 3545 milles, à parcourir dans l’ouest du Pacifique.
A Bora Bora, aujourd’hui, nous avons donc parcouru 40% de la distance projetée, 40% du TDM (tour du monde).
Pour ceux qui mijotent un grand voyage en voilier (j’en connais quelques uns, pas nombreux, qui magouillent des projets de ce genre dans les coins…), j’ai compilé par ailleurs les informations du journal de bord, et cela m’a permis d’établir avec précision la répartition des temps respectivement passés en mer, au mouillage, ou à quai, (ou en chantier, à terre).
J’ai tout d’abord différencié Atlantique et Pacifique, mais cela n’a pas de sens, les chiffres étant très proches, j’ai donc finalement conservé les chiffres globaux.
En une année de voyage en voilier, nous avons ainsi passé 24,77% du temps en mer, 71,80% au mouillage sur ancre, et seulement 3,43% à quai ou en chantier.
Et encore faut-il relativiser ces 3,43% : si on enlève le temps passé en chantier à Trinidad (5 jours), et le temps (4 jours) pendant lequel nous avons laissé le bateau au ponton à Jacaré (Brésil) pour aller à Olinda et Salvador de Bahia en bus, il ne reste pratiquement plus rien dans cette colonne…
Nous ne sommes pratiquement jamais à quai, jamais dans les marinas !
On est tellement mieux au mouillage (et c’est gratuit) !
On en conclut, en simplifiant à peine, que nous qui sommes fréquemment catalogués par les voiliers de rencontre de « bateau rapide qui par ailleurs ne traîne pas en escale » (un TDM en 3 ans, c’est plutôt rapide, si si), nous passons moins d’un quart (25%) du temps en mer, pour près de trois quarts (75%) du temps au mouillage.
Une bonne indication pour la conception d’un voilier de voyage !
D’autant que, pour la plupart des voiliers, moins rapides que nous aussi bien sur la mer que dans leur circumnavigation, la répartition précédente se rapproche plutôt généralement de 20% du temps en mer pour 80% du temps au mouillage…
Question mouillage, justement, j’ai répertorié … 152 mouillages en une année !
Mieux vaut avoir bien acquis la technique du choix du mouillage et celle de sa mise en œuvre, dans toutes les conditions possibles : c’est capital pour la sécurité.
Et mieux vaut partir avec du bon matériel à ce niveau. J’ai préféré remplacer le guindeau (Lofrans 24V 1500 W, bien dimensionné) par un neuf avant le départ, et j’ai embarqué 100 mètres de chaîne de 10mm galvanisée (au début !!! car la galvanisation a complètement disparu aujourd’hui), chaîne que je retourne tous les 6 mois pour que l’usure ne soit pas concentrée. Nous ne mouillons jamais moins de 50 mètres de chaîne, même par 3 mètres d’eau.
En Polynésie, certains mouillages exigent de jeter l’ancre par 35 mètres de fonds…
Et, naturellement, jamais de cordage (textile) pour le mouillage principal. Sauf à retrouver votre bateau sur le récif…
Nous n’avons jamais eu besoin d’empenneler ou d’affourcher, et je n’ai utilisé que deux fois une ancre secondaire (légère en aluminium, Fortress) comme « ancre de détroit », pour tenter de stabiliser le bateau dans le courant des bolongs reculés du Siné Saloum.
En ce qui concerne les moteurs de propulsion (2 x 50 CV Volvo), je relève 645 heures à babord, et 678 heures à tribord (notre cabine, à nous les parents, est à babord, tiens tiens…). La plupart du temps les deux moteurs fonctionnent ensemble, sauf en mer au large, par vent faible ou nul, conditions de mer calme, où lorsque la vitesse sous voiles descend en-dessous de 4 nœuds, j’utilise souvent un seul moteur à régime modéré qui déhale le bateau à cette vitesse.
En une année, nous avons consommé 3982 litres de gas-oil, avec une consommation horaire moyenne de 3 litres/heure par moteur, dont le régime n’est que très rarement sollicité au-delà de 1500 tours/minute. Nous avons souté là où le combustible est le moins cher : Santa Cruz de Tenerife, Trinidad, Panama, avec un complément de sécurité aux Galapagos avant les 3000 milles de traversée vers les Gambier (finalement inutile, demandez à Barbara, cela m’étonnerait qu’elle vous dise qu’on a manqué de vent…), et enfin à Tahiti où le gas-oil est détaxé pour les yachts de passage.
Enfin le gaz, l’énergie de la cuisine ! L’installation du bord comprend 2 grosses bouteilles de 13 kgs, le meilleur système en voyage au long-cours (les demi-bouteilles de 6 kgs et autres Camping-Gaz sont à proscrire, difficultés ou impossibilté de recharge ou d’échange). Nous en avons consommé 6 en un an, soit une tous les 2 mois à quelques jours près, avec une belle régularité. Et la maîtresse de maison, aidée de ses deux acolytes, qui aiment bien mettre la main à la pâte, ne se prive pas de nous concocter de ses spécialités : gratins, pizzas, tartes, gâteaux et, dès que nous sommes loin d’une boulangerie, pain recette Jangada bien sûr ! Si l’on veut en déduire une moyenne de consommation mensuelle de gaz, on peut retenir le chiffre de 1,62 kg/mois/personne.
Voilà pour les chiffres !
Je songe maintenant à la suite de notre voyage, qui doit nous conduire aux environs du 1er Décembre prochain au seuil des quarantièmes sud, dans l’île nord de Nouvelle-Zélande, à Whangarei plus exactement, à quelques dizaines de kilomètress au nord d’Auckland.
Pour une longue escale de 4 mois, à la moitié de notre voyage autour du monde.
Les vertes prairies du pays des moutons (et des All Blacks ! Comme dirait Marin : je ne vous dis pas la contrariété d’avoir quitté La Rochelle et le Stade Rochelais - l’école de rugby de Marin !!! - au moment où notre équipe intègre le Top 14 !!! Ca va être magique pour vous, les amis restés au pays, de voir jouer tous les internationaux à Deflandre, même si c’est pour se prendre une branlée régulièrement ! et Chabal sur le Vieux Port, hein, le Chabal sur notre pelouse!!!) vont remplacer pour quelques semaines les immenses étendues d’eau salée du Pacifique, nous y attendrons en sécurité que la saison des cyclones passe ses aléas sur le Pacifique Sud avant de reprendre la route des tropiques : un bon break en perspective pour l’équipage, qui devrait délaisser ses habitudes à bord de Jangada pour émigrer dans un van randonneur, et peut-être aussi de temps à autre une maison néo-zélandaise !
Depuis le lagon de Bora-Bora, mon regard se porte désormais vers l’ouest : j’aperçois sur la ligne d’horizon la silhouette anguleuse de Maupiti, à une petite trentaine de milles. Contrairement à la plupart des voiliers en voyage qui renoncent par avance à entrer dans le lagon de Maupiti, dont la passe est à juste titre réputée dangereuse, nous allons y faire escale.
Oui – oui !
Les informations que j’ai pu obtenir du capitaine de la vedette en aluminium « Maupiti Express » , d’une vingtaine de mètres, qui relie Maupiti à Bora et Raiatea me laissent penser que la dangerosité de la passe est seulement une affaire de conditions météorologiques, et plus particulièrement celles liées à la houle de secteur sud, conjuguée au vent qui remplit le lagon de centaines de milliers de tonnes d’eau, qui passent par-dessus le récif, et doivent bien ressortir quelque part...
Puis notre route nous emmènera à Mopélia, un atoll situé à une centaine de milles plus à l’ouest encore, habité seulement par deux familles polynésiennes. Mopélia sera notre dernière escale en Polynésie française. Snif snif…
Ensuite traditionnellement, trois routes offrent un choix délicat au navigateur, pour traverser l’archipel des îles Cook, très étalé nord-sud en latitude. L’option sud par Rarotonga, la capitale de l’archipel des Cook, l’option ouest par Aitutaki, un atoll situé sur la route directe des Tonga (sur lequel vint s’échouer, le 10 Juillet 2002, après 118 jours de dérive à travers l’immensité du Pacifique, seul à bord de son poti-marara tombé en panne, le pêcheur tahitien Tavae Raioaoa, lire « Si loin du monde » par Tavae chez Ohéditions) et l’option nord, la plus longue en distance (près de 600 milles depuis Mopélia), mais la plus originale, par l’atoll de Suvarov, route au NW.
Nous allons probablement passer par … Suvarov !
L’île du «Robinson des Mers du Sud », Tom Neale (Editions Arthaud), un ermite néo-zélandais qui y vécut près de trois décennies, en autarcie quasi-totale, avant de mourir … d’un cancer, à Rarotonga, fin 1977.
De là, cap au SW, à près de 500 milles, vers une curiosité corallienne du Pacifique, le reef de Beveridge, perdu à 135 milles dans le SE de Niue Island. L’anneau corallien, dont rien n’émerge à part une minuscule langue de sable, a eu la bonne idée (mais c’est souvent une nécessité hydraulique !) de laisser dans son ouest une minuscule passe, étroite et peu profonde, qui permet, dans de bonnes conditions, de pénétrer à l’intérieur…
Peut-être aurons-nous ainsi la chance de jeter l’ancre au milieu de …la mer !
Puis l’île néo-zélandaise de Niue (où il sera temps de se ravitailler ! le riz poisson menacera à tous les repas, petit-déjeuner compris !), avant les Tonga, et les Fidji .
A Suva (Fidji), nous chausserons les starting-blocks météorologiques, histoire de tenter d’éviter, sur les 1100 milles nautiques du parcours Suva-Whangarei (NZ), de se ramasser sur la tronche un bon vieux coup de vent de sud-ouest venu du Grand Sud…genre dépression sur le Golfe de Gascogne en hiver !
Allez, je vais prendre mon fichier Grib (vent, houle) sur le site américain de la NOAA, histoire de commencer à imaginer le bon moment pour franchir la passe de Maupiti…
Que c’est beau, tout de même Bora Bora…
Olivier
Photo 1 - Départ de La Rochelle, le 4 Août 2009.
Photo 2 - A tailler la route...
Photo 3 - Sur le vaste océan...
Photo 4 - Anniversaire de Marin, 12 ans, Portugal.
Photo 5 sur 36 de 77 - Mouillage à Baia de Abra, Madère.
Photo 6 - A Valle Gran Rey, Gomera, Canaries.
Photo 7 - A Sao Nicolau, Iles du Cap vert.
Photo 8 - Ile de Gorée, Sénégal.
Photo 9 - Au mouillage d'Elinkine, Casamance, Sénégal.
Photo 10- Dans le village de Vindaye, Casamance, Sénégal.
Photo 11 - Dans les rizières de Basse Casamance, sénégal.
Photo 12 - Passage aux Rochers Saint-Paul, au beau milieu de l'Atlantique.
Photo 13- Escale à Fernando do Noronha, au large du Brésil.
Photo 14 - Régate entre Jangada et une jangada, Fortaleza, Ceara, Brésil.
Photo 15 - La prof, les écoliers rebelles, et le CNED...
Photo 16 - En pleine mer, par beau temps, la récréation.
Photo 17 - Carnaval à Cayenne, Guyane française.
Photo 18 - Les ruines du bagne, sur l'île Saint-Joseph, Guyane.
Photo 19- Carnaval à Port of Spain, Trinidad.
Photo 20 - Passage en Martinique, Antilles françaises.
Photo 21 - Los Roques, Vénézuela.
Photo 22 - Cayo de Agua, Los Roques, Venezuela.
Photo 23 - Iles San Blas, Panama.
Photo 24 - Chez les Indiens Kunas, San Blas, Panama.
Photo 25- Canal de Panama.
Photo 26 - Entre Islas Perlas et Galapagos.
Photo 27 - Garanti bio!
Photo 28- A Isabella, aux Galapagos.
Photo 29 - Jeux d'eau, aux Tuamotus.
Photo 30- Dans les lagons des Tuamotus.
Photo 31- Adelie fait le quart, de nuit, avec son Papa...
Photo 32 - Arrivée sur la presqu'île, à Tahiti.
Photo 33 - Timothée, en vacances à bord de Jangada, fin juin 2010.
Photo 34- Dans le lagon de Bora Bora.
Photo 35 - Aéroport de Raiatea, 25 juillet 2010.
Photo 36 - Jangada au mouillage en Polynésie.