dimanche 26 février 2012

Billet N°146 – Lüderitz, Namibie, ou la navigation le long des dunes du désert du Namib…

Du 17 au 25 Janvier 2012
Par Olivier

Voilà une expérience nouvelle pour moi : naviguer le long des dunes.

Sur près de 2000 km, de l’Afrique du Sud à l’Angola, des dunes de sable.

Petit détail qui a son importance, en Namibie, l’option brouillard est souvent souscrite d’emblée avec la croisière côtière le long des dunes…

J’ai parfois été dans le désert, et j’aime ça ! Mais il y a des déserts plus ou moins beaux, esthétiquement. La Namibie ne fait pas exception. Autant le désert côtier y est d’aspect désolé et inhospitalier, autant certaines régions désertiques et plus encore semi-désertiques de l’intérieur offrent des paysages ô combien fabuleux !

J’aime le désert. Je me rappelle d’un extraordinaire voyage de 18 000 km en moto que j’ai fait en 1986 avec un copain hélas accidentellement disparu depuis (salut l’ami, je pense souvent à toi !), à travers le désert du Sahara, les pays du Sahel jusqu’au Golfe du Guinée et retour, sans assistance extérieure. Descente côté Ténéré, remontée par le Tanezrouft, au guidon d’une Honda 600 XLM, un gros trail monocylindre. Je me rappelle avoir consciencieusement compté les chutes, 22 au total ; avec tout mon paquetage à défaire et refaire à chaque fois, pour pouvoir relever la moto, 350 kg en charge. Une fois, je me souviens même être resté coincé dessous quelques minutes, le temps que mon copain me vienne en aide et me sorte de cette mauvaise posture ; j’en ai gardé une brûlure sur l’arrière du mollet gauche. 3 mois d’aventures et de bonheur intense que je ne peux oublier… Dommage qu’on ne puisse plus y aller sans risquer de se faire couper la tête.

Le désert n’est pas vraiment différent de la haute mer, il lui ressemble beaucoup. Quand on aime l’un, on aime l’autre. Les mêmes principes simples, logiques, incontournables, mais impératifs, y sont à l’œuvre…



Nous sortons sous voiles de la baie de Saldanha, et virons à droite, en laissant porter, cap au nord.  Nous quittons l’Afrique du Sud, accompagnés par les phoques et les cormorans qui affectionnent les eaux froides qui remontent le long de la côte ouest de l’Afrique. Dans cette région, sur la côte (parce que dès qu’on pénètre de quelques km à l’intérieur des terres, le désert reprend ses droits), un acteur tient sans conteste le rôle principal : le courant froid de Benguela. Benguela est une ville côtière d’Angola à la latitude de laquelle ledit courant se perd en tourbillons multiples dans la masse incommensurable des eaux plus chaudes de l’Océan Atlantique.

Le mécanisme du courant de Benguela est relativement simple. Il s’inscrit dans le schéma de la circulation générale des courants océaniques, le genre de cours que j’adorais lorsque j’étais élève à l’Ecole Nationale de la Marine Marchande. Les eaux froides du Benguela, venues de l’océan glacial antarctique, rencontrent sur le plateau continental au sud de l’Afrique du Sud les eaux chaudes du courant des Aiguilles venues de l’Océan Indien tropical. Cette zone de brassage, qui s’accompagne de fréquents tourments météorologiques,  est riche en nutriments et favorise le développement de la flore et de la faune marines.  Plus haut, le long des côtes de la Namibie et de l’Angola, les conditions deviennent plutôt anticycloniques avec une meilleure stabilité des masses d’air. Le courant de Benguela est l’un des quatre grands écosystèmes mondiaux d’ « upwellings » (résurgence d’eaux froides en surface). Lesquels fournissent plus de 40% des captures des pêcheries mondiales alors qu’ils  représentent moins de 3% de la surface des océans. La principale cause à l’origine des remontées d’eaux froides le long des côtes ouest africaines et ouest américaines est la permanence de l’action des vents alizés à la surface des océans dans la zone intertropicale. Ce mouvement giratoire océanique favorise sur les plateaux continentaux situés à l’est (les alizés soufflant vers l’ouest) des océans les remontées en surface des eaux profondes froides chargées de sels minéraux hautement nutritifs, à forte production biologique dès lors qu’elles sont exposées au soleil. La vie planctonique (phyto et zooplancton) intense qui se développe alors sur la base de ces conditions favorables est à l’origine de la mise en place dans ces régions d’une chaîne alimentaire complète et très active, allant jusqu’aux prédateurs supérieurs (requins blancs, orques épaulards) en passant par les poissons, les mollusques et autres invertébrés. Dans ces régions côtières, les phénomènes météorologiques, physiques et biologiques sont directement interdépendants les uns des autres. L’upwelling de Lüderitz est souvent considéré par les scientifiques comme le plus puissant du monde.



A l’échelle modeste de notre voilier voyageur en route vers Lüderitz, l’équipage vérifie  rapidement quelques conséquences pratiques logiques issues des considérations précédentes. La température de l’eau de mer n’est pas de 22 à 23° C comme la latitude le laisserait supposer, mais de 13 à 15°C en cette saison. Quand l’air chaud du désert rencontre les eaux froides de surface, l’effet est immédiat, un épais brouillard recouvre la mer et tout ce qui navigue dessus (vous vous souvenez de vos cours de physique de seconde sur le point de rosée ? non ? putain, vous avez tout oublié ou quoi ?). On n’y voit goutte à quelques mètres, le taux d’humidité relative dépasse 100% et il faut avancer à tâtons, les yeux rivés sur l’écran du petit radar dont le Captain tente d’ajuster au mieux les réglages. Un peu stressant.

De grandes algues parfois de plus d’une dizaine de mètres, le kelp,  dérivent à la surface de l’eau, menaçant nos modestes hélices. L’on navigue au milieu des phoques, et il n’est pas rare d’en apercevoir plusieurs dizaines en même temps, et ce qui m’a étonné, à plusieurs dizaines de milles de la terre. Je les savais bons nageurs, mais pas à ce point. Les dauphins sont nombreux aussi, et l’on croise parfois, entre deux apnées, la route erratique de petits manchots. Les cormorans noirs sont légion, comme les fous, les goélands et autres oiseaux marins qu’un piaffologue patenté qualifierait plus scientifiquement que moi. Autre conséquence, féerique celle-là : dès que la nuit vous enveloppe d’un deuxième cocon, le passage du bateau dans la mer s’accompagne d’une myriade hallucinante de particules phosphorescentes dues à la présence de plancton. Le feu d’artifice naturel est permanent. Une nuit, alors que nous progressions à 9 ou 10 nœuds sous voiles vers Lüderitz dans un bon vent portant, j’ai sorti Marin de son sommeil dans le carré pour qu’il assiste à cet incroyable  spectacle de la nature : l’effet de ces milliers de particules lumineuses qui naissaient aux étraves et s’évanouissaient loin dans notre sillage, joint à celui des crêtes des vagues déferlantes alentour, avait provoqué chez nous une sensation inquiétante. Nous avions l’impression de naviguer à vive allure au milieu de nombreux brisants luminescents nous conduisant tout droit vers un naufrage violent et fatal… Mais quel spectacle !



Au matin du 17 Janvier, nous serrons la côte après avoir fait route un peu au large (2àà 30 milles) depuis Saldanha. Le phare de Diaz Point, à l’allure sinistre et désolée, finit par apparaître à travers la brume qui se lève doucement au fil des heures. C’est à cet endroit que mon pote Bartolomeu Diaz fit ériger une croix, le jour de Noël 1487, lorsqu’il se réfugia dans la baie de Lüderitz pour se protéger d’un coup de vent, alors qu’il faisait route au sud. Des phoques nous escortent en nous observant prudemment. Des escadrilles de cormorans volent bas sur le plan d’eau. Des pélicans, des fous vont et reviennent de la pêche. Au mouillage dans la baie ou à quai, nous découvrons de drôles de bateaux aux superstructures denses et compliquées : les  navires chercheurs de diamants. Certains mesurent plus de 200 mètres delong. Ils traquent les diamants au fond de l’eau, sur le plateau continental namibien. Les plus gros travaillent pour De Beers. Amarrés sur des coffres, d’autres bateaux, beaucoup plus petits, sont aussi équipés d’un système d’aspiration sous-marin : ils cherchent également la fortune, mais dans les eaux peu profondes (moins de 20 mètres), inexploitables par les grandes unités, qui leur achètent leurs trouvailles.

Lüderitz, petite ville portuaire en sérieuse perte de vitesse, est logée dans un des rares décrochements de la côte très rectiligne du désert du Namib. Comme, plus au nord, Spencer Bay, Sandwich Harbour , Walvis Bay ou Cape Cross. Toute cette zone, diamantifère, est très réglementée, très surveillée. L’accès est interdit dans tout le Sperrgebiet, une immense zone côtière qui part de 80 km environ au nord de Lüderitz jusqu’à Oranjemund, à près de 250 km au sud, à la frontière sud-africaine. Cette zone interdite à l’accès public s’étend aussi en mer, tout au long de la côte, jusqu’à l’isobathe de 120 mètres. Le coin est considéré comme l’une des premières zones diamantifères au monde.

Pas question donc pour l’équipage de Jangada de se promener l’air de rien dans le Sperrgebiet, par ailleurs une zone désertique très inhospitalière. Imaginez que par hasard, en se baissant, on ramasse des diamants… ! Ca nous arrangerait bien !

C’est ce qui est arrivé, en 1908, à un certain  August Stauch, simple employé de l’une des lignes de chemin de fer les plus paumées du monde.

Auparavant, Adolf Lüderitz, un commerçant allemand, avait conclu en 1883 un traité avec la population locale indigène des Namas, traité par lequel il s’appropriait l’ensemble des terres autour de la baie. Les Allemands avaient débarqué en Namibie en 1884 pour en faire une colonie, le Südwestafrika. Lüderitz ne soupçonnait nullement qu’il avait mis le pied sur un trésor. Lui ne songeait qu’à exploiter le guano, l’ « or blanc » de l’époque, abondant sur la côte et les îlots où vivent depuis des siècles des milliers d’oiseaux marins. Il faisait commerce aussi avec les phoquiers et les baleiniers, et cela suffisait à la bonne santé de son comptoir et à son bonheur. Son établissement prit de l’ampleur lorsque la Schutztruppe débarqua en force dans sa baie pour mettre en ordre germanique le « sud-ouest africain ».



Mais c’est en 1908 qu’August entra en scène.

Avant lui, il y avait bien eu quelques trouvailles, mais pas de quoi déclencher un rush. En 1897, le Captain Jones, qui commandait un voilier ramasseur de guano, parvint à Cape Town avec quelques morceaux de diamants qu’il avait, dit-il, trouvés sur un îlot côtier plus au nord. L’infortuné marin tomba malade et mourut peu après, sans avoir pu retourner sur son îlot de fortune. En 1898, deux diamants furent trouvés à l’intérieur du Namib. En 1905 et 1906, d’autres diamants encore furent découverts dans des dépôts de guano sur des îlots côtiers…

August Stauch avait eu connaissance de ces découvertes, et il s’y intéressait discrètement. Son travail était de s’assurer, avec son équipe de travailleurs indigènes, que la voie de chemin de fer qui reliait Lüderitz à Keetmanshoop était libre de congères de sable, formées inlassablement par les vents du désert. En Avril 1908, il demanda à ses subalternes locaux d’avoir un œil, pendant qu’ils arpentaient le ballast,  sur les « pierres qui brillent ». Un certain Zacharias Lewala trouva le premier une pierre qui brillait, et l’apporta à son chef, qui l’identifia comme un diamant. Evidemment, l’histoire retint comme inventeur de la première grande découverte diamantifère le nom de Stauch, allemand et blanc, pas celui de Lewala, indigène et noir, ce qui ne surprendra personne…

Stauch obtint aussitôt  la première licence de prospection dès Avril 1908, mais, pas bête, il ne révéla sa découverte qu’après. Quelques mois plus tard, les nouvelles découvertes de Stauch incitèrent le gouvernement colonial allemand à comprendre que l’affaire était sérieuse, et le Sperrgebiet fut déclaré « territoire interdit » dès Septembre 1908. En quelques semaines de prospection, il devint en effet évident que la découverte de Stauch n’était pas un heureux coup du hasard, mais qu’on avait à faire à un vaste champ diamantifère. Tous les droits de prospection et d’exploitation minières furent ensuite transférés à la Deutsche Koloniale Gesellschaft für Südwestafrika. Un soir de 1909, Stauch, accompagné du Professeur Scheibe, éminent géologue, fit une autre fabuleuse découverte : la vallée d’Idatal. Dans ce coin du désert, les vents érosifs avaient laissé pratiquement à découvert des congères de graviers tellement riches en diamants qu’après la nuit tombée, les hommes à quatre pattes pouvaient ramasser les diamants qui scintillaient à la lueur de la lune…

Le rush du diamant pouvait commencer à Lüderitz !

J’aimerais savoir ce qu’est devenu August Stauch après sa découverte, Stauch le petit inspecteur de la première voie de chemin de fer du Namib ? Adolf Lüderitz, lui, ne vécut pas suffisamment longtemps pour assister à l’incroyable développement de sa ville : il mourut dans un accident sur l’Oranje River.

L’exploitation minière commença à Idatal, Stauchlager et Kolmanskoppe en 1909. D’autres sites miniers furent ouverts dans les années suivantes. Une nouvelle voie de chemin de fer fut construite dans le désert vers le sud pour acheminer les machines, les équipements, les denrées, les travailleurs et les familles jusqu’aux sites les plus reculés.

Sept ans après la découverte de Stauch, le Südwestafrika avait produit 5 369 814 carats de diamant.

Lüderitz devint une « boom town ». Des hôtels sortirent du sable, des villas au style très germanique furent édifiées sur des fortunes toutes neuves. Le Stock Exchange, la plaque tournante du diamant,  fut installé au Kapps Hotel. On construisit des pistes de bowling, des clubs, un casino. Les barmaids du Kapps Hotel étaient payées en diamants quand le cash venait à manquer.

Les marins abandonnèrent leurs navires, les ramasseurs de guano quittèrent leurs îlots, les commerçants mirent leurs boutiques en gérance, les hommes laissèrent leurs femmes pour aller chercher la fortune dans le Namib.

Plus tard, les découvertes s’orienteront davantage vers le sud du Sperrgebiet, et la ville minière de Kolmanskop, située à une dizaine de km de Lüderitz à l’intérieur du désert, finira par être abandonnée, en 1956.

Elle retourne, depuis, aux sables du désert. La nature sait reprendre ses droits.

Mais la visite de Kolmanskop reste un moment intéressant. Construite dans un lieu particulièrement inhospitalier pour abriter les travailleurs du diamant et leurs familles, Kolmanskop vit à son apogée dans les années 20 jusqu’à 300 Allemands et 800 Oshiwambo lui donner vie. On a du mal à imaginer, quand on voit aujourd’hui les congères de sable envahir irrémédiablement l’intérieur des bâtisses au style teuton, que cette petite ville morte a abrité une école, une boulangerie, une boucherie, des magasins d’avitaillement, un gymnase, un bowling, une salle de concert, des villas luxueuses, et même un hôpital ultra-moderne pour l’époque puisqu’il reçut le premier appareil à rayons X de l’Afrique australe ! On dit que cette machine était d’ailleurs plus souvent utilisée pour détecter les diamants dissimulés à l’intérieur des corps que pour révéler les fractures osseuses… A Kolmanskop, l’extraction minière sortait jusqu’à 30 000 carats par jour…

Un navire quittait Cape Town chaque mois pour amener 1000 tonnes d’eau douce dans la petite ville minière, où chaque résident recevait 20 litres chaque jour gratuitement. Au-delà, il fallait payer pour chaque litre d’eau douce supplémentaire, à la moitié du prix de la bière. L’eau alimentait aussi les machines à vapeur, et la centrale électrique, qui utilisait la technologie la plus moderne de l’époque. La découverte de champs diamantifères plus importants que celui de Kolmanskop aux environs de l’embouchure de l’Oranje River signa le début du déclin de cette incroyable ville du désert.



Après la Première Guerre mondiale, la récession économique toucha de plein fouet l’industrie du diamant, le rush était terminé. C’est à cette époque qu’un certain Ernest Oppenheimer, chairman de l’Anglo-American Company, eût la bonne idée de racheter pour pas très cher la plupart des petites compagnies minières en déclin qui travaillaient dans le Sperrgebiet. Il les rassembla dans la CDM, la Consolidated Diamond Mines, et s’appropria dès lors l’essentiel de l’industrie locale du diamant, sur laquelle il bâtit une fortune. Après l’indépendance de la Namibie, CDM, plutôt que de se voir purement et simplement nationaliser pour ses activités en Namibie, préféra mettre en place un partenariat avec le nouveau gouvernement namibien. La compagnie prit le nom de NAMDEB.

Lüderitz amorcera son déclin à partir des prémices de la Deuxième Guerre mondiale, quand les headquarters de la Consolidated Diamond Mining furent transférés à Oranjemund.



La petite ville de Lüderitz vit aujourd’hui au ralenti, essentiellement de son port, qui sert de base aux navires de NAMDEB, aux petits armateurs au diamant, et aux pêcheurs des eaux froides du courant de Benguela. Extérieurement, les grandes bâtisses teutones ont conservé leur faste d’antan, et l’aspect germanique de la petite cité, dominée par son église luthérienne, détonne aux confins du désert du Namib. Mais la vie s’y écoule désormais au ralenti.

Un résident namibien, qui a autrefois navigué sur une goélette en acier qui vieillit sur son mouillage en servant de perchoir aux goélands, nous autorise gentiment à utiliser l’un de ses coffres. Il vient même en changer les cordages pour nous. Cela tombe bien, c’est exactement ce que je souhaitais, pouvoir laisser notre voilier en sécurité sur un coffre pour aller découvrir l’intérieur du pays…


Photo 1 - Les navires chercheurs de diamants en rade de Lüderitz...

Photo 2 - A quai, une autre unité travaillant pout NAMDEB, le consortium namibien du diamant (avec De Beers)...

Photo 3 - La petite ville de Lüderitz, aujourd'hui...

Photo 4 - La petite église luthérienne, sur les hauteurs de la cité...

Photo 5 - Les riches demeures germaniques des pionniers de l'industrie du diamant...

Photo 6 - La couleur s'est tropicalisée, mais le style est celui des stations balnéaires de la Mer du Nord...

Photo 7 - Les anciennes maisons de négoce de Lüderitz, construites dans les années 10 et 20 du siècle dernier...

Photo 8 - ... sont restées en bon état et servent aujourd'hui de maisons d'habitation...

Photo 9 - Barbara, Marin et Adélie à Lüderitz.

Photo 10 - Dans la lagune à l'ouest de la ville, les compétitions du Lüderitz Speed Challenge (records mondiaux de vitesse à la voile)...

Photo 11 - Dans la ville minière de Kolmanskop, à 10 km de Lüderitz...

Photo 12 - ... la nature reprend progressivement ses droits...

Photo 13 - Les congères de sable du désert du Namib s'invitent au salon...

Photo 14 - On pourrait tourner des films dans ce décor abandonné des hommes...

Photo 15 - Cet homme, c'est August Stauch, simple employé des chemins de fer mais  bienheureux découvreur de diamants...

Photo 16 - C'est lui qui déclencha le rush diamantifère en Namibie, en 1908...

Photo 17 - Petit rappel, le carat est une unité de poids...

Photo 18 - Barbara affine vos connaissances géographiques, à Lüderitz...