mardi 29 décembre 2009

Billet N°35 -Olinda ! O Linda ! La Belle…

28-29 Décembre 2009,


Nous délaissons pour 2 jours notre habituel moyen de locomotion au mouillage à Jacaré pour sauter au petit matin dans un bus en direction du Sud…Excités de voir notre horizon bleu changer, et de découvrir le Nordeste par l’intérieur, même si nous resterons plutôt dans la bande côtière.

Le réseau de bus longues distances est dense dans cet immense pays (16 fois la France !), nous nous rendons donc à la rodoviaria (gare routière inter-états) de Joao Pessoa et montons dans un bus confortable avec air climatisé, un « executivo », à destination de Récife.

La route est plutôt bonne, des paysages verts de canne à sucre à perte de vue.

Le bus s’arrête pour nous au bout de 2h30, un peu avant son terminal à Récife, pour que l’on puisse rejoindre Olinda plus rapidement. Ca tombe bien, Adélie commençait à devenir verte, décidément elle qui commence tout juste à ne plus être malade en bateau, voilà que le bus prend le relais…

Nous cherchons en premier lieu une pousada (pension) pour la nuit et pour y déposer nos affaires. Les enfants sont ravis, nous jetons notre dévolu sur une pousada avec piscine, au cœur du quartier historique. Nous y déjeunons aussi car sa formule « comida a kilo » (on paie selon le poids de son assiette après s’être servi, formule très répandue en Amérique Latine) nous séduit.

Puis nous partons à la découverte de cette ravissante ville colorée à la végétation luxuriante.

Olinda est l’une des villes coloniales les mieux préservées du Brésil, elle se situe à 6 km au nord de Recife. Le vieux quartier historique se concentre sur les flancs et le sommet de la colline, et se visite à pied.

Des rues sinueuses bordées de ravissantes maisons aux couleurs vives, des clochers, des églises, des toits rouges, des cocotiers, des arbres à pain, des arbres du voyageur, et la grande bleue à l’horizon. J’ai l’impression de vous faire une description très carte postale, mais c’est la réalité, c’est un régal pour les yeux.

Nous arpentons cette colline, visitons les églises, les couvents, buvons des cocos fraîches, goûtons le caldo de cana (jus extrait des cannes à sucre, à l’aide d’une machine à manivelle et à roue dentée) achetons pour toute la famille les fameuses claquettes brésiliennes « Havaianas » et apprécions de jouer ainsi les touristes en vacances.

Je sais que cela peut être difficile à imaginer de chez vous, mais nous ne sommes pas constamment en Vacances, nous sommes en Voyage, nuance…La majeur partie du temps, il y a école, navigation, distance à parcourir, quarts, entretien du bateau, etc…le bagne quoi…

Je plaisante !

Barbara

Architecture coloniale et végéation luxuriante


Coco verte rafraichissante, un régal!


Le gang des Havaianas blanches et des bracelets brésiliens...


Rues acidulées...


...et devantures colorées


Touriste à Olinda...


Les igrejas pulullent...


...et jamais je ne m'en lasse.